(Je ne double-poste pas, je rends le sujet plus clair ! Je suis trop bavarde...)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Effectivement, si je suis autant fan de vampires, au point même de m'habiller en vampirette romantique, c'est pour une certaine image qu'on leur donne : évidemment celle du vampire romantique et classe et non celle du mort-vivant dégénéré.
Ce que j'aime comme image de vampire, c'est celle de la vie (nocturne) éternelle, du romantisme mélancolique et de l'amour à travers les âges, de l'amour de l'art, de la classe due à la toute puissance et à la prestance, de la beauté pâle, de la sensualité bestiale à travers crocs et sang, ...
Il est évident que je ne vois pas les vampires comme des morts-vivants en putréfaction, comme des monstres zombies cherchant uniquement à dévorer les humains. C'est une autre vision des vampires qui existe pourtant mais il est logique que ce ne soit pas celle qui m'attire. Mais après tout, il s'agit de personnages de fiction. Rien ne permet d'affirmer qu'ils sont en réalité plus proche d'une vision ou d'une autre : ce sont des personnages inventés. Chacun les imagine donc comme il le souhaite et peu importe.
Pourquoi être autant fan de personnages fictifs alors ? Et bien parce que je vis dans mon monde imaginaire. Je trouve qu'il y a trop de choses moches dans notre monde alors je me contente de les ignorer et de rêver. Je ne vis pas hors du monde réel, je suis juste une rêveuse sensible et fan de fantasy (avec les vampires au premier plan).
Je préfère encore être fan de personnages fictifs que de stars de cinéma dont on se fait finalement tout autant une certaine idée de ce qu'ils sont (alors que rien ne peut être faux concernant un personnage inventé !
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Je tiens également à ajouter que pour moi, les vampires incarnent le romantisme mélancolique (je sais, je l'ai déjà dit) et que ceux qui se moquent d'Edward de Twilight et de ses fans adolescentes n'ont rien compris. Le VRAI vampire, ce lui qui a rendu le mythe célèbre, celui qui a presque donné naissance à la légende, c'est quand même Dracula.
Je vous rappelle quand même que l'histoire de Dracula est celle d'un homme profondément amoureux de sa femme qui se maudit lui-même en apprenant le suicide de celle-ci et qui passe son éternité à courir derrière sa réincarnation. (Oui, bon, je sais, dans la version cinématographique de Coppola seulement car le Dracula de Stoker est un simple monstre diabolique dans un roman d'horreur mais d'autres auteurs avant Stoker ont peint une image de vampire romantique dont s'est inspiré Coppola !) C'est ça pour moi la définition du vampire : le chagrin et l'amour éternels, le romantisme mélancolique.
Et ce que j'en ai déjà dit : la vie (nocturne) éternelle, le romantisme mélancolique et l'amour à travers les âges, l'amour de l'art, la classe due à la toute puissance et à la prestance, la beauté pâle, la sensualité bestiale à travers crocs et sang, ... (Plus à la Anne Rice qu'à la Bram Stoker, finalement.)
Moi qui ai pour principale valeur que je souhaite transmettre celle de savoir continuer de rêver malgré la fin de l'innocence enfantine, j'aime vivre dans mon monde imaginaire où mes héros et modèles sont les vampires.
A tout ça, mon ami m'avait répondu :
"Je comprends bien tout ça, notamment pour l'avoir ressenti moi-même étant ado, mais c'est oublier que si les vampires sont maudits, ça va quand même avec pas mal de trucs assez sordides (genre, boire du sang et être damné), et s'ils sont pâles, c'est peut-être classe, mais c'est maladif.
Sans parler du fait qu'ils ne connaissent plus la joie de la lumière du soleil.
En fait, tu ne prends que la moitié de la médaille, celle qui est sympa; mais elle ne peut pas venir sans l'autre."Et bien non, je n'oublie rien, je prends en compte tout ça aussi. Être damné, perso ça ne me parle pas étant donné que je ne crois ni en un Dieu, ni en un Paradis et un Enfer. Boire du sang, je trouve que ça a une connotation à la fois bestiale et sexuelle qui ne me déplaît pas du tout, voire même qui serait un fantasme (sexuel, pas juste comme ça dans un verre). Quant à être pâle, c'est mon cas aussi et je trouve ça beau même si en effet, c'est maladif dans le cas des vampires (et par un manque d'exposition au soleil dans le mien). Quant à la joie de la lumière du soleil, je suis mal placée pour en parler étant donné que je vis de nuit la plupart du temps (même si j'adore fermer les yeux et faire face au soleil pour profiter de ses chauds rayons) !
Ceci dit, étant juste en admiration devant ces êtres fictifs mais ne me prenant pas pour l'un d'eux moi-même (non, je ne suis pas folle à ce point là !), tous ces soucis de damnation, de sang, et de pâleur maladive ne me concernent pas. Je les prends en compte en tant que "fan" mais ça ne me concerne pas directement puisque je n'essaie pas de devenir l'objet de mes fantasmes. Tout comme les personnes en extase devant un chanteur ou un acteur ne cherchent pas pour autant à en devenir le sosie.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Et pour conclure, une petite dédicace à toutes ces adolescentes en rut qui sont en train de pourrir le mythe du vampire :
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